Conseiller(ère) en génétique

Le métier

  • Nature du travail

Ses connaissances en recherche sur le génome humain profitent également aux professionnels de santé. Le conseiller en génétique travaille d’autre part sur des dépistages précoces des maladies du fœtus.

Un scientifique chercheur
Il organise des prélèvements pour les tests génétiques, réalise des arbres généalogiques, tient un suivi des dossiers familiaux, une veille bibliographique, prend part aux réunions de concertation des services… Il peut aussi participer à la recherche clinique. Avec pédagogie, le conseiller informe en outre le malade des thérapies et des soins alternatifs possibles, notamment sur les modalités de prise en charge médicale. Il le guide et l’accompagne dans ses décisions.

Une dimension humaine
Très impliqué dans les consultations, il occupe une place d’intermédiaire entre le malade et le médecin, afin de rendre les données scientifiques et les relations plus humaines ; à l’écoute du patient, le conseiller en génétique lui apporte aussi bien un soutien psychologique qu’un suivi médical, dans le respect des conditions éthiques, sociales et culturelles. Il assure par ailleurs le lien avec le personnel des services socio-sanitaires. Et détend les liens avec la maladie.

  • Compétences requises

Bon communicant, un conseiller en génétique doit être pédagogue, patient, disponible, à l’écoute, diplomate et respectueux de l’éthique.

Il doit être capable de rassurer les patients et de gérer des situations stressantes pour lesquelles une bonne résistance psychologique est nécessaire.

Où l’exercer ?

  • Lieux d’exercice et statuts

Des services hospitaliers d’établissements de santé publics ou privés, comme le Centre de lutte contre le cancer.

Carrière et salaire

  • Salaire

La rémunération varie de 1 400 à 1 600 euros net par mois, selon les établissements.

  • Intégrer le marché du travail

Au féminin
Les postes à pourvoir sont peu nombreux dans cette profession, exercée en majorité par des femmes. Elle est néanmoins de plus en plus reconnue.

Formation

  • Accès au métier

A ce jour, seule une formation, le master professionnel pathologie humaine spécialité conseil en génétique et médecine préventive, dispensée par l’université d’Aix-Marseille 2, permet l’accès à la profession ; en attendant la création d’un diplôme d’Etat français de conseiller en génétique.
Ce master est ouvert aux étudiants qui ont suivi une licence ou un master en biologie, ou des formations sanitaires : infirmières, sages-femmes, pharmaciens, ingénieurs psychologues, kinésithérapeutes…
Une spécialité de doctorat en conseil génétique, orientée vers la recherche, peut compléter la formation

Niveau bac + 5
•Master pro pathologie humaine spécialité conseil en génétique et médecine préventive.

Voir en ligne : Onisep