Déplacement

Marcher, courir, sauter, ramper, voler, nager... Dans la nature, tous les moyens sont bons pour se déplacer, même si l’on est à priori aussi immobile qu’une plante. C’est que pour se nourrir ou échapper au danger, il s’agit d’être capable de se mouvoir. Et certaines espèces réalisent en ce domaine de véritables prodiges, qu’elles soient seules ou en groupe, pour franchir d’immenses distances ou simplement sprinter. Rencontre avec les plus remarquables athlètes du vivant.


Articles de cette rubrique

  • Le Cercope : le meilleur en saut en hauteur

    Le cercope, petit insecte sauteur cousin de la cigale, peut franchir la barre des 70 centimètres de hauteur, soit 70 fois sa taille.
    Cela équivaudrait, pour un homme, à atteindre le 42ème étage d’un immeuble !
    La détente exceptionnelle du cercope (plus de deux fois supérieure à celle de la puce) (...)

  • La sterne arctique : nul ne migre plus loin qu’elle

    35 000 kilomètres, soit deux fois la distance qui sépare les deux régions polaires.
    Chaque printemps, la sterne arctique se reproduit, comme son nom l’indique, en Arctique, puis part hiverner en Afrique australe, en Antarctique ou en Australie, où elle bénéficie de l’été austral et de son abondante (...)

  • Le scarabée rhinocéros : il peut soulever 100 fois sa masse

    La performance a été mesurée en laboratoire : le scarabée rhinocéros, qui pèse à peine 3 grammes, peut transporter jusqu’à 100 fois sa masse. Pour l’homme, ce serait comme supporter 7 tonnes, soit 5 voitures !
    Cet insecte fait ainsi beaucoup mieux que les haltérophiles, dont les meilleurs ne parviennent (...)

  • La Grive : elle brûle ses muscles pour se ravitailler en vol

    Pour s’hydrater lorsqu’ils parcourent des milliers de kilomètres, les oiseaux migrateurs, comme les grives, ont une astuce : ils font fondre leurs muscles.
    Pourquoi pas plutôt les graisses ? Par souci d’économie : en effet, il a été démontré que brûler le tissu musculaire leur fournit cinq fois plus (...)

  • Le pigeon voyageur : une boussole dans la tête

    La boîte crânienne des pigeons accueille des grains microscopiques de magnétite, un oxyde de fer naturel.
    C’est à ces petits cristaux de fer, semblables à des micro-aimants, qu’ils doivent en grande partie leur sens de l’orientation inouï.
    Outre ce magnétisme, le pigeon voyageur se sert aussi de (...)