Le corps humain, carte d’identité


Le passeport biometrique

Après les attentats du 11 septembre 2001 à New York, les états membres de la Communauté européenne ont décidé d’introduire des éléments biométriques (mesurables sur un être vivant) dans les passeports. Ce document doit maintenant comporter une « puce électroniques » de stockage de données numériques dont une photographie d’identité identique à celle figurant dans le passeport. Ces données, lues par un appareil approprié, permettent à la police de comparer électroniquement l’image numérisée du visage à celle de la personne qui présente le passeport lors du franchissement d’une frontière par exemple.


Les empreintes digitales

Jadis réservée à la police, la reconnaissance des empreintes digitales est aujourd’hui très utilisée dans différentes entreprises pour « filtrer  » l’accès dans certaines zones réservées. En effet, la trace laissée par les doigts est propre à chacun. Il n’y a qu’une chance sur 17 milliards de trouver deux empreintes avec plus de 17 points de similitude. Pour reconnaître une empreinte, un appareil scanne l’extrémité de l’index. L’analyse de l’image s’effectue automatiquement par la localisation de points caractéristiques appelés minuties. Ce sont les points de terminaisons ou de bifurcations des lignes de l’empreinte. Une quinzaine de ces minuties suffisent pour identifier une personne.

  

La reconnaissance de l’iris

L’iris est la zone colorée de l’œil située entre le blanc et la pupille. Il est formé de motifs dont le dessin est propre à chaque individu. En effet, la mise en place de ces motifs de l’iris s’effectue chez l’embryon. Elle se fait de façon aléatoire et n’est pas contrôlée par les gènes. Les variations sont infinies et même les vrais jumeaux ont des iris différents. L’iris ne varie pas au cours du temps, on peut le photographier et distinguer facilement ses particularités, c’est donc un bon outil biométrique.

 

Les empreintes génétiques

L’ADN est le support de notre hérédité et le principal constituant de nos chromosomes. Grâce au mélange des gènes du père et de la mère lors de la reproduction sexuée, l’ADN est propre à chaque individu. Contenu dans toutes les cellules de l’organisme, il peut être extrait d’une goutte de salive, de sperme, de sueur, de fragments de peau ou d’un cheveu, ou encore d’une trace de sang par exemple. Son analyse est longue et coûteuse, son utilisation est réservée, pour le moment, au domaine judiciaire pour reconnaître des paternités, disculper des suspects ou confondre des criminels et identifier des corps anonymes.

 

L’expert en empreintes génétiques par cite-des-sciences

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